Le livre
Depuis le début des années 1970, les graffeurs décorent l’extérieur des rames de métro avec des tags toujours plus grands et toujours plus élaborés.
Dans le schéma primitiviste, les graffeurs, en tant qu’artistes en marge, offraient de nouvelles perspectives à la société américaine. Ils tendaient un miroir à la culture hégémonique.
Les références aux médias ou à des elements culturels que les artistes intégraient dans leurs créations revêtent aujourd’hui une importance toute particulière, parce qu’elles représentent un point de contact entre les cultures et ont rendu cette « sousculture » plus accessible à son nouveau public.
Cette forme d’expression résolument rebelle est ici analysée par Margo Thompson qui met en relation l’art du graffiti avec l’art contemporain. Tout comme les graffeurs apportaient une voix à une classe ethnique sous-représentée, l’auteur, grâce à une thèse originale, tend à servir d’ambassadrice à cette forme d’art souvent méconnue.
L'auteur
Margo Thompson a obtenu son Ph.D. d’histoire de l’art à la Northwestern University. Elle enseigne l’art moderne et l’art contemporain au Muhlenberg College. Son intérêt pour l’histoire de l’art afro-américain et la diversité culturelle l’a amenée à écrire ce livre. Ses précédentes recherches sur le genre et la sexualité dans l’art ont été publiées dans des revues dont n.paradoxa, Genders et GLQ.
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