Le livre
Oscillant entre la majesté artificielle des icônes byzantines et la profondeur naturaliste initiée par Giotto, l'art des Primitifs italiens incarne les premiers pas vers l'art de la Renaissance. S'essayant à d'autres supports, ces premiers artistes délaissèrent peu à peu la fresque pour les panneaux de bois amovibles. Si le hiératisme des visages peut choquer nos yeux néophytes, à l'époque, cette distanciation soulignait la divinité des personnages représentés. Cette sacralité était renforcée par les fonds illuminés à la feuille d'or. L'élégance de la ligne et le choix des couleurs les plus denses concouraient également à rendre perceptible l'invisible du sacré.
Ce livre s'attache à souligner l'importance capitale que joua l'humanisation du sacré, ouvrant une porte discrète mais définitive vers l'humanisme cher à la Renaissance.
Les auteurs
Sir Joseph Archer Crowe était un diplomate et critique d'art anglais. Ses ouvrages sur l'histoire de la peinture en Italie, coécrits avec le critique italien Giovanni Battista Cavalcaselle, font partie des premiers écrits modernes d'histoire de l'art en anglais. Aux côtés de Cavalcaselle, il a réalisé plusieurs travaux de référence, d'importance majeure pour l'histoire de l'art, dont notamment Les Premiers Peintres flamands (Londres, 1857) et Une Nouvelle Histoire de la peinture italienne du IIe au XVIe siècle (Londres, 1864-1871, 5 volumes).
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